Depuis le sommet de Seattle, le mouvement antimondialisation ne cesse de brandir revendications et propositions pour un autre monde. Un monde où l’homme a la priorité sur l’économie, où le bien-être est réparti de manière équitable, où les droits de l’homme sont respectés, où l’environnement fait l’objet d’une protection rigoureuse, où la société civile mondiale peut s’exprimer dans le cadre d’une démocratie mondiale.
Dès 2001, des milliers de personnes se sont retrouvées presque chaque année à Porto Alegre (Brésil) pour participer au Forum Social Mondial. « Un autre monde est possible », répétaient ces adversaires d’une globalisation purement économique. Utopie? Mais le suffrage universel et les droits syndicaux n’étaient-ils pas des utopies au dix-neuvième siècle?
Dirk Barrez a profité de sa présence à Porto Alegre pour interviewer des dizaines de participants, entre elles et eux Naomi Klein, Walden Bello, Ignacio Ramonet, Aminata Traoré, Bernard Cassen, Shalmali Guttal, Riccardo Petrella, Harlem Désir, José Bové… pour rencontrer ces mouvements et organisations qui recherchent des alternatives crédibles à la globalisation actuelle pour œuvrer à un monde plus juste et plus humain.